pesketour = pecheur en breton



  Appelées « lignes dormantes» par opposition aux « lignes vives » tenues en main par le pêcheur, ces palangres de fond sont abandonnées pour quelque temps au fond de l’océan.

Oh, jamais bien longtemps, et une heure suffit bien souvent pour réaliser le coup de pêche. D’ailleurs le « vif » armant alors les hameçons serait de bien peu d’efficacité passé ce délai. La particularité de cette technique réclame en effet que chaque hameçon soit esché d’un appât naturel bien vivant.

Les appâts possibles sont variés, crevettes bouquet, gobies, crabes enragés, crabes nageurs, mais l’appât « roi » est sans nul doute le lançon, ce petit poisson pélagique relativement abondant en zone côtière et pourtant bien difficile à capturer en quantités. Il faut au pêcheur être bon deux fois, une première fois pour pêcher l’appât et une deuxième fois pour pêcher le carnassier.

 Les palangres sont alignées sur les fonds meubles de sable coquiller en pièces de quelques dizaines d’hameçons répartis sur des potences fines tout au long d’une ligne maîtresse de bonne section A chaque extrémité, une ancre maintien l’ensemble en position et le tout est signalé  en surface par un ballon ou un pavillon bariolé.

Simple concession à la modernité, les bateaux sont en général équipé d’un vire-palangres, appareillage hydraulique constitué d’un ensemble de poulies et de renvois permettant d’emmagasiner les longueur de cordes et de ligne à moindre effort.

 



Créer un site
Créer un site